J’aime le destin qui un jour offrit ces coquillages à la mer.
Le va-et-vient des vagues les à subtilement façonnés
Les incitants à venir s’échouer a mes pieds.
La mer m’offre ces perles qu’elle a rejeté.
Prends-les, et va t’en faire un joli collier.
Roberte colonel
Pensées aux teintes jaunes et poupres
De leurs corolles sans parfums
S’ouvrent au vent qui fraîchit et les effleure.
Bouquet de souvenir et non bouquet d’adieux
Point n’altère leurs éclats lumineux.
Aux vagues qui s’enroulent
le vent marmonne des refrains doux
Au ciel alangui de l’hiver.
(Roberte Colonel)