Le chemin qui mène à toi
Je ne sais d’où il vient, ni comment il mène à toi,
Comment y pénétrer et me transformer en festin pour tes désirs
Je me demandais
Vais-je peut-être y revenir?
Une image
Ne peut désormais se raconter
Elle s’est oubliée
Elle s’est engouffrée dans le mirage du souvenir. Qui étais-je
Où suis-je maintenant? Dans
Ce qui fut au début? Ce qui fut à la fin? Resserrée entre les deux
Peut-on rendre ses pas au passant?
L’identité serait-elle cette question?
Une boule dans l’espace de la mutation
Un signe de la main et départ
Je ne voyage qu’entre
Un rêve et un rêve
Nos corps et leurs deux visages
Flux de lumière de deux chansons
Je ne voyage que pour m’éclairer
La face de la vérité dans nos corps
Rêve et réalité sont deux enfants :
Celui-ci est espace
L’autre est temps
Hier lors de notre rencontre
Je libérais mon âme de la nuit de ses chaînes
J’apprenais à ses cils
Comment te regarder
Regarde-la voilà qui coule entre nous
La nommerais-tu vague?
La nommerais-tu rose? Prends-la
Émiette-la sur tes lèvres
Qui suis-je? Tu demandes
La réponse est mon corps
Tu connais ses légendes
Mon corps ce voyageur
Dans un nuage de terre.
- Vers la nuit des images
Où nous partagions les rêves
Et les voiles
Des marins de l’amour
Et que nous découvrions leurs rivages :
Flux et reflux, nous nous élevons et nous descendons
Mon corps voyageait dans un navire
De nostalgie,
Et mes chants dans un navire
D’étincelles —Vers la nuit des images Comment rester racine pour ton amour
Alors que je ne suis nu eau ni terre? À l’ombre
Je me renie et au soleil
Je me demande d’où je suis venu? Mais
J’essaierai d’apprendre où et comment demeurer
Un nuage pour ton amour
Rends-moi comme je désire
Comme j’étais, vagues
Chacune de mes veines
Est navire d’amour
Ne crois pas
Je n’ai jamais dit :
J’ai la nostalgie du rivage
(Adonis, La forêt de l’amour en nous)
Adonis parle de la musicalité de la langue arabe, puis récite l’un de ses poèmes que je traduis ici: L’enfant que j’étais m’est venu une fois d’un visage étranger Il n’a rien dit, Nous avons marché en se regardant avec curiosité; en silence. Nos pas sont une rivière qui court, étrangère; Au nom de cette feuille flottante dans le vent, les branches nous ont réunis; Et nous nous sommes séparés comme une forêt écrite par la terre et racontée par les saisons; Eh! Enfant que j’étais! Approche! Qu’est-ce qui nous rapproche maintenant et que dirons- nous?
Merci du partage Roberte. Je me suis absentée, en ce jour, sortie agréable, alors, je passe bien tard !
Bon et agréable dimanche !
Bisous♥
Passe une très belle journée de dimanche. Les feuilles d’automne doivent commencer à être jolie dans ton Canada? Gros bisous Colette.
Qu’il est beau ce poème….ton fond de blog est très beau…Bon dimanche..Bisous

Merci Georges pour ton gentil commentaire. Je suis contente de te revoir tes vacances sont terminées?Bon dimanches a toi aussi. Bisous
Bonjour Roberte,
Quel beau texte que celui-là. Je ne connais pas l’auteur et merci de le partager. En tout cas il porte bien son nom et merci pour ce que tu en écris en bas de ce texte.
Voilà de belles couleurs de l’automne pour ton fond de blog, c’est beau et incitent à profiter de quelques promenades dans les jardins de la ville. Aujourd’hui repos complet, je vais devoir m’obliger, je m’inquiète soudain, et ceci depuis plus d’un jour. J’ai trop été sur mon blog, et assise sur cette fichue chaise.
Bisous et profites bien de la journée. J’espère que tu n’es pas sous la pluie dans ton coin.
Geneviève
Le soleil est là je ne sais pour combien de temps. Le nom du poète est celui Dandonis. Depuis quelque temps j’avais quelque peu délaissé mon appartement…aujourd’hui ménage et rangement. Bisous et bon repos Geneviève..
un très beau poème
Merci Flipperine ton commentaire est apprécié. Bonne journée.
C’est un très beau poème rempli de nostalgie.
La température grise et fraîche qui s’installe doucement
nous donne aussi un état de douce nostalgie.
Bonne semaine.
Merci Flo pour ton apréciation du poème.Ici aussi le temps du bord de mer est changeant. Chez toi les feuilles des arbres doivent déjà prendre de belles couleurs.
Bonne semaine. amitié.
Il arrive parfois qu’un pont soit emporté
par une inondation, une erreur de parcours.
Le chemin, dans ce cas, est à jamais coupé
ne mène nulle part, quelque soit notre amour.
Il ne nous reste plus qu’un rêve sans espoir
pour continuer à vivre malgré le désespoir
d’avoir perdu ce qui motivait notre joie
et apportait souvent, en nous, quelques émois.
Bonne fin de semaine.
Cher Fripon, il y avait eu orage terrible e Qui avait failli tout emporter de notre entente de tout ce qui nous rendais heureux jusqu’a ce jour ou deux personnes sont venues se mettrent autravers de notre route. L’homme dont je me suis éprise à pris trente secondes pour fermer sont blog a ses personnes. Nous deux avons repris notre chemin avec toute la tendresse que tu peux imaginer.
Bonne après midi cher Fripon.
J’en suis heureux pour toi, chère Roberte.