Et souvent, cette difficulté à bouger. À faire autre chose que tourner les pages au son de quelques notes. À aller là où est supposément la vie, alors qu’elle est ici. Maintenant. Dans les mots d’un poète. Dans une phrase qu’on retient. Dans l’arpège qui se glisse dans nos mémoires.
Et souvent, elle eut l’envie de fermer les stores et d’oublier que le monde existe ailleurs que dans les livres, ailleurs que dans les blogs.
La cure de solitude que fit Aude dans son refuge de Haute Savoie fut efficace. De ses fenêtres elle voyait le sommet du Mont blanc enneigé et les verts pâturages des Alpages. Le silence prodigieux de la montagne, n’était peuplé que par le son des grosses cloches qui se balançaient aux cous des vaches d’abondance. De belles vaches, dans les alpages avançaient vers elle pas à pas, elles n’ont pas de pénible devoirs, pas de tourment de conscience, mais ce sont des vaches… Toute la vie animale et végétale grouillait autour d’elle la rappelait à un sentiment d’humilité. « Et pourtant, se disait elle, les épicéas et les hirondelles vieillissent comme chacun d’entre nous ne change rien à la douleur personnelle que me cause mon coeur. » Puis, se sentant alerte et souple et riche de vastes projets : Est-ce de mon cœur que je souffre ? Non, mais du mauvais usage que j’en fais. Elle s’arrêta près d’un ruisseau au bord du quelle l’eau frissonnait. La pureté de l’eau la frappa et elle respira longuement : » Mon cœur, pensa t’elle n’est pas complètement fichu, il respire et gonfle mes poumons de cet oxygène si nécessaire à ma vie. La vie devrait retourner sans effort à la nature d’où elle est sortie.
Des vapeurs blanches et légères montaient de la vallée. Jamais ce pays lui avait paru si beau : » Non ce dit elle, je ne peux finir mes jours en petitesse… Et encore une fois es ce de mon cœur que j’ai souffert ? Mon Seul mal c’est le refus de choisir de ne plus l’aimer. Refus tout illusoire ; en fait j’avais choisi. Deux fois, je n’ai pu le supporter. Rien ne m’empêchait de sacrifier notre amour. Je ne l’ai pas fait. Demain dans les mêmes circonstances, j’agirai de même…
L’amour sensuel n’est presque rien dans l’amour. Ses plaisirs sont agréables et vifs. Ils ne suffisent pas à créer un lien durable. Le véritable amour est le besoin de sublime… Voilà, pourquoi j’ai eu tant de battement de cœur avec cet homme qui ma longtemps comblé.
(Texte Roberte Colonel) (toile demalie Baehr)
Très beau texte Roberte. Bonne soirée
Un joli texte
Flipperine,
Merci pour ton passage et merci du compliment. Roberte
Magnifique texte Roberte !
Bon dimanche !
Bisous♥
Bon dimanche à toi aussi. Quel temps fait-il dans ton Canada? Ici, il ne fait pas très beau on voit l’automne arriver doucement. Bisous Colette.
Nous avons eu un très beau dimanche Roberte ! Je l’ai passé pas mal dehors … piscine en fin d’après-midi et tournée à l’Île d’Orléans en fin de soirée ! Bonne semaine ! Bisous♥
J’adore le tableau , la nana qui se reveille et qui reflechit , pendant que son amoureux , lui prepare le petit dejeuner, j’ai bien compris que Aude faisait une cure de solitude , mais par experience ,je ne croit jamais ce que raconte une femme amoureuse.. Je vois que ça t’a fait du bien la montagne, savoir profiter des joies simples et des choses qui nous entourent , il suffit d’ouvrir les yeux et de contempler , apres s’être donner un peu de peine quand même , en tout cas trés beau texte , et la question de la fin, les choix que l’on fait , sont t’ils réellement des choix ou des conséquences ? Et je pense également que se dire , si la situation se représentait , j’agirait de meme , le ferait t’on vraiment ? Diffcile de repondre a ça.
A cette question , une reponse differente par personne je pense.
Je le pense aussi Laurent. On ne réagit pas tous de la même façon. Et puis a ce croire au dessus des sentiments parfois on tombe de haut… En tout cas j’aime bien ton analyse. Amitiés Laurent
Le Café c’est ce que tu prépare à ton amoureuse? Oui j’ai aimer marcher dans les sentiers de randonnée à mon rythme bien sure. J’aime la montagne. Mes moments de solitude m’ont redonné l’envie d’écrire des petites nouvelles entrecoupées de poèsies . Et toi vas tu continuer d’écrire ton humour. Bisous.
Je suis assez occupe en ce moment , et quand j’ai le temps , pas forcement envie d’ecrire , mais bien sur que je continu , j’ecrit des articles si je pense que ca vaut le coup de venir les lirent , je n’ecrit pas pour dire que j’ai ecrit quelques choses quand meme , ou comme un exercice ou une discipline que je ‘m’impose , la depuis quelques week ends , je susi occupe du jeudi soir au samedi ou dimanche , mais ca va aller mdrr , je me detend et je fait plaisir . Je sert des petits dejeunes , je m’occupe de tout . Joie de recevoir , plaisir d’offrir , tres bon slogan , pas de moi helas .
Bonne chance Laurent tu le mérites.
Et tout ca pendant que je fait une lessive mdrrr , la je te sent regonfle a bloc , apres ces vacances a plus tard ma chere Roberte .
Tu as raison, tout va bien. A plus tard mon cher Laurent.
Très beau texte…on peut s’y retrouver sans peine 🙂
La montagne, pour ce qui est de mon expérience, est un merveilleux médicament ; sa beauté, sa dureté aussi la rende précieuse
J’aime aussi marcher, grimper tout en haut pour me sentir vivante
Cordialement
Merci pour ton commentaire.
Ce texte reflète ce que j’ai vécu pendant mes vacances. Amicalement
Encore et toujours un grand merci pedrol pour votre visite. A bientôt