L’espoir s’échappe
Il y avait en elle tous les doutes
mais une seule certitude.
Elle aimait.
Elle était aimée.
Les jours comme les nuits
Pouvaient venir se
Poser sans bruit,
Le vide n’existait plus.
Depuis des mois,
elle se nourrissait
De sa présence,
de sa tendresse
De son humour,
de son amour.
Depuis des mois il se nourrissait lui aussi,
De ses mots à elle et
il s’y abreuvait.
Elle ne sait plus
Comment cette folie
De trop l’aimer est arrivée.
Elle sait que sans lui,
Elle ne sera pas bien,
Que ses mots n’auront
Plus la même saveur
Elle s’était épanouie
Parce qu’il avait cru en elle,
Sans lui elle reviendrait
l’ombre d’elle même,
une flamme sans lumière.
et sans vie.
(Roberte Colonel)