Et les mots sont venus jusqu’à lui dans le jour naissant, alors que le ciel s’habille d’orange et que les oiseaux bavardent comme si le ciel était à eux. Et les mots sont venus, tout simplement , parce que d’autres mots étaient là, des mots qui l’ont touché et auxquels il ne peut répondre que par d’autres. Et ils se sont posés tout seuls, côte à côte, sur le papier, sans même qu’il faille les ordonner, empreints de sensibilité et de tendresse. Les seuls qui peuvent s’écrire pour répondre à ceux du désarroi mêlé à cette même tendresse. Des mots qui chaque jour emplissent sa vie d’un peu de joie. Des mots qui lui donnent l’espoir pour croire en son avenir. Des mots qu’il attend avec frémissement a chaque instant de la journée. Des mots écris avec passion de celle qu’il aime d’ amour, des mots qu’il lis avec tendresse et relis convaincu que leur histoire est exeptionnelle. Roberte Colonel (*toile d’Alastair Adams)