Les amoureux qui se bécotent
Sur les plages publiques,
Plages publiques on des petits
Becs bien sympathiques.
Se susurrant de doux mots
D’amour face à la mer
Les pattes dans l’eau
Il faut savoir y faire
L’amour c’est du sérieux
Pour vivre à deux
Jusqu’au jour du mariage
Ils se jouent une musique
Se content fleurette
Se faisant mille promesses
Sous le soleil de la méditerranée.
Les flamands volent toujours groupés
S’adonnant irrégulièrement
A des ébauches nuptial
Obéissent à un rituel précis
Ou rien ne leurs est interdit.
Poésie roberte colonel)
Une fois encore je remercie Pascal Rebillard photographe amateur à Valras-Plage qui à su si bien photographié ces flamands roses avec leur tête en crochet, qui se prêtent à toutes les parodies et à ce que je puisse m’en inspiré pour les faire se parler d’amour.
Il y a, chez les flamants roses, un drôle de mélange de majesté et d’inaccessible secret qui en fait malgré eux des animaux burlesque. Le contraste entre leur couleur rose bonbon et l’expression unique que dame nature leur a donné leur donne parfois des airs de vieille américaine peinturlurée, comme une Barbie qui aurait mal tourné.
Avec leur tête en crochet, ils se prêtent à toutes les caricatures. Pourtant, on reste sans voix quand une centaine d’entre eux goûte une eau fraîche au bord des marais salant où l’eau les reflète à l’infini. Quand ils prennent leur envol d’un seul mouvement, dans une harmonie à faire pâlir d’envie le corps de ballet le plus prestigieux…
Les flamand s’éclaboussent au fil bleuté du courant ; Rose crevettes brindilles de couleurs à dormir debout il y a leur démarche, aussi, gracieuse et hésitante ; leur façon touchante de s’endormir sur une patte et ce merveilleux froufrou de plumes chaque fois que l’un d’entre eux entreprend de faire une toilette, on donnerait tout pour avoir la permission d’enfouir le visage dans sa ouate rose duveteuse.
La vie du flamant
Poésie de(Rainaire maria Rilke)
Dans des miroitements comme Fragonard
Il n’est donné, de leur blancheur rosée
Rien de plus que si tel te disait
De son amie : elle était encore
Très douce de sommeil. Car dans la verdure
Dressées, légèrement tournés sur leurs tiges rosées,
Groupés, comme un parterre en fleurs, ils se séduisent
Plus séduisants encore que Phryné,
Eux-mêmes ; puis dans un fléchissement du col,
La pâleur de leurs yeux s’enfouit dans leur duvet
Où se cachent le noir et le rouge pulpeux.
La jalousie soudain hurle dans la volière ;
Mais eux, surpris, vont vers l’imaginaire. (Rainaire maria Rilke)
Toujours en groupe même pendant les parades
Les flamants roses, dont l’existence est placée sous le signe de la communauté, restent toujours groupés en bandes plus ou moins importantes. et, tout au long de l’année, ils s’adonnent irrégulièrement à des ébauches de comportement nuptial qui peuvent durer toute une journée et dont la fréquence comme l’intensité augmentent au printemps, environ deux mois et demi avant le début de la nidification.
Un rituel visuel et sonore
Sans s’adresser à tel ou tel membre du groupe en particulier, les attitudes de chacun relèvent plutôt d’un rituel d’ensemble. Plusieurs figures ont été répertoriées.
Avec un étirement vertical du cou, les animaux poussent de brefs grognements rauques qu’ils accompagnent d’un mouvement rotatif et régulier de la tête. Lorsqu’ils cessent de grogner, les flamants entament une série de gestes dits « de confort » qui, en temps normal, ont une fonction bien précise : étirement, assouplissement, soins du plumage. Lors des parades, ces gestes perdent leur vocation utilitaire et deviennent des rites destinés avant tout à détourner l’agressivité latente. Aux brèves ouvertures d’ailes, le cou dressé, succèdent des « courbettes », des pseudos lissages des plumes du dessous des ailes, ou du dos, avec le bec.
Les manifestations occasionnelles d’agressivité se traduisent par des courses, aile à aile, sur de courtes distances, le cou incliné vers l’avant à 45°, tête baissée, le bec recourbé touchant presque le « menton ».
La formation des couples
Elle s’opère avec discrétion au milieu de ces parades collectives et ne se remarque pratiquement pas. On suppose qu’elle se produit lorsque les futurs partenaires donnent l’impression de se nourrir. Ceux-ci se tiennent alors côte à côte, le cou baissé, avançant au même rythme, s’interrompant parfois pour pousser quelques cris étouffés.
Une fois le couple constitué, les deux adultes restent souvent ensemble, se livrant aux mêmes occupations, mais continuent, dans un premier temps, à prendre part aux parades collectives. Ils finiront toutefois par s’écarter un peu du groupe, et, après quelques jours, s’accoupleront.
Là aussi, les flamants obéissent à un rituel précis. La femelle avance, le bec enfoncé dans l’eau, simulant la prise de nourriture, suivie par le mâle, cou allongé, qui lui touche le dos avec son bec. Sitôt qu’elle s’arrête, marquant ainsi son assentiment, le mâle grimpe sur son dos où il se maintient accroupi en battant des ailes. Sa partenaire l’aide en entrouvrent les siennes, un peu à la manière d’une nacelle, ce qui permet au mâle de placer ses doigts à la naissance des ailes de sa compagne pour garder l’équilibre. Après l’accouplement, le mâle se redresse et reste debout un court instant avant de sauter à terre. Les oiseaux accompagnent leurs ébats d’appels en sourdine et de gestes de toilettage du plumage. Dès que l’accouplement a eu lieu, le couple construit son nid.
En savoir plus sur http://www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/flamant_rose/178194#McAMTjAqQCFlGi0S.99
Belle façon de conter l’amour. 🙂
Et oui tu sais gyslaine on a chacun un brin de poésie en soit!!! je plaisante…
dans mon billet il y a de la poésie et un petit texte de moi. Le reste je suis aller me documenter sur les Flamands roses. II faut bien se renouveler que veut tu.
tu as raison probablement. Bonne fin de journée, bisous 🙂
Magnifique que tout cela Roberte !
Bonne soirée toute entière !
Bisous♥
Je n’ai pas su résister a la photo des flamands roses que m’a offert le photographe. Merci pour ton commentaire Colette. Bonne soirée. Bisous
j’aime beaucoup toutes ces poésies….magnifique la photo
bonne journée
Bisous
Tu as remarqué qu’il n’y avait qu’une poésie de moi… l’autre était de Rainer maria Rilke. Je m’exerce doucement en poésie mais cela reste un peu difficile pour moi. Difficile aussi de trouver régulièrement de nouveaux thèmes.
Bonne après midi. Bisous
J’aime bien ta façon d’écrire et les sources de ton inspiration que tu refaçonnes à ta manière. La vie est autour de nous, à portée de main, il suffit d’ouvrir les yeux. Amicalement.
Charef
Charef merci pour ton commentaire. Mes sources sont très variées… l’inspiration me manque parfois. Ecrire le mot juste n’est pas chose aisée! Lorsque je suis saisie par une image j’imagine immédiatement l’histoire que je vais raconter à mes ami(es) A très vite de te retrouver sur mes pages. Amicalement. Roberte
de très beaux poèmes et ils sont beaux ces oiseaux
Ils ont l’air un peu bêtes sur leurs hautes pattes mais lorsqu’ils sont en groupe sur les étangs c’est un régal de les observés. Bon samedi.
Je vois que tu touches du doigt la difficulté d’écrire des poèmes : la recherche du sujet, on souvent l’impression d’avoir tout dit ou de répéter 🙂
Merci pour ce documentaire sur les ébats amoureux des flamands roses, non que cela me donne des idées, mais il est toujours instructif de contempler la nature.
Ton clin d’œil à Brassens en début de poème ne m’a pas échappé 🙂
Bonne fin de semaine.
J’ai du retard pour te répondre…mais j’ai du m’occuper… de ma terrasse pour quelques plantation de fleurs de printemps!!! Et oui tu m’as donné des idées !!
Je profite d’avoir un ami photographe qui m’offre quelques fois de si jolies photos qu’en échange moi je lui envois mes billets.
Fripon je ne sais si je serai inspirée pour faire des rimes sur d’autre sujets. Comme je te l’ai déjà dit je suis éprise de la nature et c’est elle qui m’inspire. Pour mon clin d’oeil à Brassens oui je sais j’ai un peu penser à toi (rire).En faite les deux flamands roses bec contre bec m’ont inspirés dès que j’ai vu la photo…