J’ai souvent cette envie de prendre le large. De m’abandonner au vent et à la mer. M’éloigner loin de tout, de tous. Près des mots, à l’heure où les jours sont de plus en plus courts, l’heure où j’entre peu à peu dans la léthargie de la saison d’hiver. Cependant, je suis retenue là pensant à des jours meilleurs, plus colorés, plus ensoleillés.
Pourquoi ce silence autour de moi, ne suis-je plus à même de comprendre, de m’agiter, de me révolter contre tout ce qui me paraît injuste dans notre société ?
Je n’existe plus qu’au travers de mes mots mes pauvres mots si loin de la réalité de la vie d’aujourd’hui. Mes écrits pour seul refuge ne savent que parler de douceurs et histoires imaginaires. Es ce cela la vrai vie ?
Que font donc les autres toujours en mouvance alors que je ne saurais faire ? Comment y parvenir, comment exister autrement que dans cet abri de solitude.
Je sais d’avance que vous aurez pour moi mille et une propositions mais serai je libre dans ma tête pour vous dire combien vous avez raison qu’il me faudrait réagir alors qu’au fond de moi je sais n’en avoir nul envie.
Jour après jour inlassablement je continue de regarder le large, avec dans le coeur quelques regrets : ne plus être cette femme que j’étais auparavant.
Sereine, je m’abandonne doucement au vent de la mer qui effleure mon visage et fait naviguer mes mots aux grés des vagues …texte roberte colonel
Toile de William Orpen
Sir William Orpen (né à Stillorgan, près de Dublin le 27 novembre 1878 et mort à Londres le 29 septembre 1931) était un peintre portraitiste irlandais. Il a fait ses études artistiques à la Metropolitan School et à la Slade School of Fine Art de Londres. Comme John Lavery, William Orpen a été un peintre de guerre officiel durant la Première Guerre mondiale. En 1917, il s’est rendu sur le front de l’Ouest. Il a fait des dessins et des peintures de soldats et de prisonniers de guerre allemands, ainsi que des portraits officiels de généraux et de politiciens. La plupart de ces œuvres se trouvent dans les collections de l’Imperial War Museum à Londres.
Un périple en bateau, abandonné au vent
Bercé par l’océan sur le gaillard d’avant,
Abandonné, heureux comme un vieux solitaire
Qui aime la liberté que nous offre la mer.
Est-ce si différent d’un voyage dans les mots
De ceux qui nous enchantent tellement ils sont beaux ?
Ils nous font miroiter de délicieux rivages
Et décrire en rêvant de splendides images.
Les gens qui bougent trop, savent-ils où ils vont
Ont-ils réellement au bout de l’horizon
La même félicité que nous par nos écrits
Qui embellissent nos jours et égaient notre vie.
Laissons-nous emporter sur la mer des mots
Avec le vent des rimes pour seul propulsion
Et nous arriverons avec nos émotions
Dans ce pays de réves où il fait toujours beau.
Bon vent 🙂
Que te dire Fripon… sinon que je suis extêment touchée par ton poème. C’est un cadeau que tu me faits moi qui ne sait pas écrire de poésie. Je ne sais pas si les gens qui bougent savent où ils vont mais je sais moi que je vais continuer d’écrire car mon refuge c’est ce petit coin ou je pose mes mots et peu importe si je ne mets ni virgule ni de point. Merci pour ton Magnifique poéme . bonne soirée. amitiés.
Sourire, versifier n’est pas si difficile .. à part au début (rire).
Nous apprécions les mots de la langue de Molière
avec lesquels jouer est un très grand plaisir,
qui nous emporte loin des soucis de la terre
pour nous faire rêver, voyager ou bien rire.
Fripon, versifier n’est pas difficile… c’est toi qui le dit! c’est le début en effet qu’il faut savoir mettre en vers…non décidément je ne saurais faire et je reste avec mes mots et toi de me dédier tes jolies rymes que je sais apprécier. Je te souhaite un agréable après midi. Ici temps de pluie pour rêver…. Et chez toi quel temps fait il?
Si jolis, que ces mots pour te dire Roberte !
Bonne toute fin de ce jour à toi et douce nouvelle semaine !
Bisous♥
merci colette. Inspirée ce soir… bonne semaine à toi. Bisous
Je viens d’ouvrir word, et le monde s’est manifesté avec la mer et l’espace de la liberté….Tes mots douceurs sont doux et panoramiques, hélas l’hiver est là et la mer n’est plus abordable…
La nostalgie évoque un souvenir,
Un jour lointain vient de vivre
Nos pensées avec lui vont partir
Errant dans l’abime de nos livres.
Heureusement la mer bleue est là
Elle nous berce par sa musique
Et les Mouettes volent plus bas
Le tout devient une vue magique…
Le bourdon fuit devant cette image
Là où les vaguent deviennent ivres
Et le calme enchante ces rivages,
Un lieu, de nos soucis, nous délivre.
Bonne promenade chère Roberte,
Voilà je te souhaite bonne nuit….
Antoine.
Merci pour ton message et bonne soirée amie Roberte…
Bonjour amie Roberte… Quand il y a l’inspiration, les mots coulent en douceur;
Ils se posent sur les branches des récits,
Une histoire narrée, un poème écrit,
Font un ensemble tissé de bonheur…
Bonne journée.
très beau texte roberte mais si triste…..je n’aime pas te savoir mélancolique…tu sais ,on a tous des moments gris clairs ou gris foncés ..sache que tu as des amies et qu’il suffit de faire signe !!!!!!!je t’embrasse ♥
Liliane je le sais que tu est présente dans ma vie et je sais savoir compté sur toi. C’est en me promenant au bord de la mer que m’est venue l’idée d’écrire mon ressenti à la minute présente. La mélancolie m’aide souvent à mettre des images sur mes mots.
Je vais bien ne t’inquiète pas. Bonne journée à toi. A demain. bisous
Un très beau texte Roberte et tellement triste. J’espère que cette journée te redonnera la joie, le sourire. Bises
Merci Gyslaine, oui un peu triste mon billet. c’est seulement un peu de rétropspective intérieur que j’ai voulu exprimer …
Régine mon amie de blog c’est envolée dans les cieux et je suis un peu triste . Elle était jeune et avait encore à faire ici bas. Alors la nostalgie du temps qui passe me trouble. Bonne journée. Bises
Alors ma petite Roberte , je n’aime pas te sentir si triste . Mais tu sais l’hiver est n’est pas la meilleure saison ,pour des gens comme nous ,de plus cette triste nouvelle, t’a beaucoup affecté . Ne t’inquiètes pas, déjà, j’espère que nous ferons notre soirée crèpes dans quelques jours, comme chaque année ….,et de plus, tu sais que tu peux compter sur nous à tous moments . Les Amis ne sont pas là uniquement , que pour les bons moments !!!! Je t ’embrasse,et quand tu as un coup de blues, téléphones………………….
Merci Pat je sais bien que je peux compter sur votre amitié à tous les deux et je le sais depuis le départ. Je suis ainsi parfois j’ai besoin de ce moment de rétropspective intérieur..le temps passe si vite.
Mes mots sont mon refuge pour retrouver mon calme. Bisous a vous deux.
Un périple …de voyage quotidien
dans ce monde agité,
c’est aussi un poème en soi,
si on sait garder l’espoir
en des jours colorés de rose
et non seulement de noir.
Bonne semaine!
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bonsoir Flo, je suis heureuse de te retrouver sure mes pages d’autant que sur ton blog j’ai eu le plaisir de retrouver mon ami Fripon. Un coup du Hasard!!!
Parfois il faut un peu de gris aux couleurs de la vie pour qu’au retour du soleil le jaune soit apprécié. Merci pour ta visite. Bonne semaine à toi aussi Flo. Bisous
Il est très beau ce texte quoique un peu triste….la toile est superbe.
Bonne soirée et agréable semaine.
Bises
Mes écrits sont un peu triste je sais c’est les vagues de la mer qui m’ont murmuré à l’oreille que le temps passe trop vite et pour donner suite votre poésie: à l’instant on est encore aujourdhui et hier c’est enfui en nous laissant au bord du chemin. Parfois j’ai besoin de cette tristesse pour bien écrire.
Encore un grand merci pour votre belle photo. bonne semaine. Bises
saison sans doute qui veut cela
pense au printemps qui sera bientôt là
nos écrits sont à notre image je pense
je t envoie un sourire
accompagné de mon amitié
Dany tu est vraiment trop gentille et je prends ton sourire avec joie. Je viens de voir Michel Sardou sur la 3 et l’écoutant chanté j’ai retrouvé un peu de ma jeunesse . Je te souhaite une douce nuit. Bises
de la révolte il y en a assez il faut rester avec nos jolis mots et les transmettre
Merci chère Flipperine. Bonne après midi aà toi. Amitiés.
Bonsoir Roberte….ton texte est empreint d’une douceur calme et sereine…Oui nous avons tous, plus ou moins ressenti ce besoin de solitude dans laquelle nous puisons quelque force…un repos que nôtre esprit nous impose…Il est doux de méditer sur la vie, cette vie à laquelle nous aspirons tous…De paix et sérénité. Mais elle nous déçoit (non pas la vie mais ceux qui dirigent nôtre VIE)…..quelquefois elle ne correspond pas à nos rêves…et le soleil ne brille pas toujours..Mais la vie par elle même est merveilleuse.
Alors accordons lui le crédit et l’importance qu’elle mérite…Je suis de tout coeur avec toi…Je t’embrasse affectueusement. à bientôt
Ton amie Claudie
Coucou Claudie je vais passer chez toi dans quelques instants. Parfois je le dis j’ai besoin d’un peu de tristesse pour mes mots. En ce moment je suis bien sans doute le yoga que je pratique modestement2 fois par semaine il me semble que cela m’apaise.
Bisous et surtout essais de revenir plus souvent sur ton blog. Rebisous. Roberte