Il n’y a que dans les livres que l’on peut changer de vie. Que l’on peut tout effacer d’un mot. Faire disparaître le poids des choses. Gommer les vilénies et au bout d’une phrase, se retrouver soudain au bout du monde. (Grégoire Delacourt)
Ce n’est pas peu de chose que de méditer sur un livre ; cela dépasse de bien loin la conversation, la plus étudiée, où l’objet change aussitôt par la réflexion. Il faut que la pensée creuse (Emile Chartier)
Il n’y a que dans les livres que l’on peut s’inventer une vie ressemblante à celle que décrit l’auteur. Et cela peut commencer ainsi :
Ce fut un bonheur inattendu, une sorte d’ivresse incrédule, lors qu’elle était entrée la pièce du salon s’était illuminée. Jean se dit que le miracle était qu’elle demeurât si féminine en assumant tant de responsabilité. Leurs regards flottaient dans la salle. Ils s’assirent côte à côte… elle est merveilleuse ! pensa t-il. D’instinct elle trouve toujours le moment venu, la saveur de l’existence. Sans elle je serais un ours. Maintenant, tournés l’un vers l’autre, ils buvaient, les yeux dans les yeux.
-Tu es heureuse lui demanda t-il ?
– Très heureuse, dit Tatania.
– On est bien ici !- oui. Un peu de champagne ?
– Non, j’en ai déjà trop bu. Tu devrais t’arrêter d’en boire toi aussi, Jean. Il se sentit percer à jour. Elle le connaissait trop. Il vida son verre, hésita reprit la main de sa femme, lui baisa le bout des doigts d’une façon qu’il eût voulue à la fois élégante et détachée, mais qui, à coup sûr, lui disait son amour. Et puis il avait envie d’elle.
-Tu es bien silencieux ce soir dit Tatania.
– Toi aussi tu es silencieuse, dit Jean.
– C’est vrai a quoi songe tu ? Décontenancé, Jean marmonna : « non a rien de précis… »
– que dirait tu d’une promenade en mer demain ? Ce serait une excellente idée ! s’écria Tatania. « Tu veux bien ? Mais oui répondit-il. »
Après le repas il avait pris Tatania dans ses bras, mais elle s’était dérobée doucement, avec un sourire : « Non pas ce soir, Jean. Je vois bien que tu n’es pas en train. Tu gâcherais tout… » Il avait feint d’être étonné, désappointé, mais au fond il avait une telle lassitude dans l’âme qu’il eût été incapable d’aller jus qu’au bout de ses intentions. A peine couchée, elle avait retiré sa chemise avec des gestes mous et l’avait jetée au pied du lit. Maintenant elle était nue, entre les draps. Il pensa fortement à elle et se troubla. Penché sur cette forme vivante il écouta son souffle, il respira son parfum. La réveiller ? La caresser ? Il n’osait la déranger dans son repos et la retenue qu’il s’imposait ainsi ne faisait que l’exciter d’avantage. Et avant d’avoir compris ce qu’il lui arrivait, il éprouva tout au long de son corps une présence chaude, mouvante. Deux seins épais, vulnérables, s’écrasaient contre sa poitrine ; Incapable de réfléchir, il concentrait toute son attention sur les lèvres qui s’ouvraient à dix centimètres de son visage. Une envie idiote, forcenée, se levait en lui. Leurs bouches se collèrent. Il ferma les yeux. (auteur Roberte colonel) (peinture Lorusso Joseph)
des mots magnifiques pour rendre la soirée encore plus belle
Merci ce soir l’inspiration était là!!! sans doute grâce aux vacances. Bonne soirée
Des mots vraiment tout en douceur Roberte !
Bonne toute fin de ce jour et agréable mardi !
Bisous♥
Merci Colette j’apprécie ce gentil commentaire.
Ici il fait un temps magnifique et la mer est superbe.
Gros bisous .
que c’est joli
merci pour ton gentil commentaire.
très beaux ces mots et la peinture est magnifique

Bonne journée
Merci pour cette belle photo et plus pour ton commentaire.
Il est dommage que je manque parfois d’inspiration je ne sais à quoi cela est dû où plutôt deviendrais je un rien paresseuse?
Bonne après midi.
Oh que c’est beau et sensuelle
Les scènes s’enchainent, rituelles
Tant des caresses mot après mot
Frémit le corps même le dos
Frissonne sous les chaudes lèvres…
C’est un beau Passage chef d’œuvre
Merci pour ce partage amie Roberte….
Bon après midi.
Merci a toi Antoine de me lire… c’est sans doute la première fois où je me laisse aller avec une telle intensité dans mes mots. Toujours cette barrière qui me retiens d’écrire ce que je ressent vraiment lorsque mes personnages se mettent en action.
Bonne soirée. Roberte
Danke dir sehr schöner Beitrag ja Meer das wäre jetzt auch gut und schön warm.Muss ab Montag ins Krankenhaus bin einnige Zeit nicht da.Bis dahin alles liebe für dich lieber Gruß und Freundschaft.Gislind
J’espère que ce n’est pas trop grave ton entrée à l’hopital? Dans l’attente de te revoir sur ton blog je te souhaite un très bon samedi. Je t’embrasse. Roberte
très belle inspiration que tu as eu là ma chère amie 🙂
bisouilles du soir
Et oui Gaël parfois un brun d’inspiration traverse mes neurones et tu vois le résultat!!!Bisous du soir…